Le plan de l’émissaire de l’ONU, Kofi Annan sur la table du Conseil de sécurité alors qu’Obama et Poutine appellent à l’arrêt de la violence en Syrie
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Selon des diplomates occidentaux, les membres du Conseil de sécurité de l'ONU discuteront mardi, lors de leur réunion, de l'avenir de la mission d'observateurs internationaux en Syrie et le Plan d'envoyé de l'ONU, Kofi Annan. Selon les mêmes sources, il est prévu que le général Robert Maud, le chef de la délégation d'observateurs internationaux en Syrie, informe le Conseil de sécurité sur les raisons de la suspension des activités des observateurs en Syrie.
Selon des diplomates, le projet de résolution en cours de rédaction proposera une sanction non militaire contre la Syrie en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies. Pour sa part, la Russie a dit qu'elle s'opposerait à tout accord permettant l'utilisation de la force militaire contre la Syrie. Pour sa part, l'ambassadeur de la Chine à l'Organisation des Nations Unies a déclaré que les membres du Conseil de sécurité, étaient "très préoccupés" par la suspension de la mission des observateurs, notant que le gouvernement et l'opposition en Syrie, devaient fournir plus d’effort. D'autre part, le président russe Vladimir Poutine a délcaré, qu'il était parvenu à plusieurs points d'entente avec son homologue américain Barack Obama sur la résolution de la crise en Syrie. M. Poutine a déclaré suite à l’entretien avec Obama qui s’est déroulé avant le sommet de l’ONU au Mexique que les discussions à cet égard se poursuivront.
Pour sa part, a dit M. Obama a déclaré que, qu’il s’engagera avec le président russe et l’émissaire de l’ONU Kofi Annan et d'autres acteurs internationaux, à trouver une solution à la crise en Syrie.
Par ailleurs, le journal "The Sunday Daily Star," a révélé que les satellites britanniques et américains fournissaient aux rebelles armées de l’opposition des informations concernant les mouvements des troupes gouvernementales. Le journal a rapporté que les agences de renseignement britanniques connues sous le nom "centre de commandement pour les communications gouvernementales" et américaine "NSA" contrôle le processus de la piraterie des mouvements des forces syriennes par satellites et les moyens de communications sophistiqués qui sont capable de reconnaître les commandants et les troupes à travers les contacts téléphoniques et de les livrer à l'opposition à travers les agents de sécurité Britanniques et américains installés en Syrie.
Le journal a reporté d’une source militaire britannique que, grâce à des techniques d'identification des voix, ils pouvaient identifier les chefs militaires dans le gouvernement syrien et qui soi-disant donnaient des ordres d'ouvrir le feu, menaçant de les amener tous à la justice comme criminels de guerre, révélant que des discussions sont en cours sur la création d'une zone d'exclusion aérienne en Syrie identique a celle qui a été imposée en Irak.